Moi, j’aime chiner

C’est en accompagnant mon frère lors de ses recherches de vinyles, que j’ai mis pour la première fois les pieds dans une brocante. Entendons-nous bien, j’avais évidemment déjà traîné dans ce genre d’événement, mais plus en tant qu’observatrice qu’acheteuse potentielle. En y réfléchissant bien mon vrai premier achat, c’était à mes 17 ans, l’album vinyle « War » de U2, qui est d’ailleurs dans un cadre au-dessus de mon bureau.

La seconde main, ça peut freiner beaucoup de gens. Moi-même, j’avais un peu de mal avec le fait d’acheter des objets venant de parfaits inconnus, sans doute pour le côté hygiène. C’est vrai qu’on a souvent tendance à coller l’étiquette « utilisé/sale » sur de l’occasion, et c’est bien dommage! J’ai appris à voir au-delà de ça en flânant régulièrement dans différents lieux, telle une « chasseuse d’objets », ne cherchant pas toujours quelque chose de précis. Quand c’est le cas, je sais que je ne vais pas forcément le trouver du premier coup, mais c’est ça aussi qui est intéressant, la recherche et puis ce petit truc en plus qui fait que vous avez LE coup de coeur pour un objet. Lorsque ça m’arrive, je me sens comme une enfant qui vient de découvrir un trésor, dans ma tête, il a déjà trouvé sa place et je suis juste impatiente de le ramener chez moi. J’aime aussi l’idée de donner à un objet une nouvelle chance d’exister, parfois différemment et dans une époque qui n’est plus forcément la sienne, mais c’est ce genre d’intégration qui renforce son charme.

Ces derniers mois j’ai dégoté de la vaisselle, des livres et quelques objets divers pour de la déco. J’ai également fait l’acquisition d’un petit meuble chez Emmaüs (qui est en cours de restauration) et récupéré de vieilles chaises qui traînaient dans le grenier de mes parents. Acheter d’occasion peut avoir des avantages comme : le côté original de l’objet, le geste pour l’environnement (en réutilisant des pièces existantes), le fait que certains bibelots peuvent prendre de la valeur avec le temps et évidemment, le coût. Mais attention, ça peut également devenir un luxe, car même si les prix restent corrects, dans la plupart des cas, la rénovation peut engendrer des dépenses. Je prends pour exemple les meubles qui, d’un simple rafraîchissement, peuvent parfois avoir besoin d’une restauration plus conséquente. Donc si vous voulez vous lancer dans ce genre de projet, gardez bien en tête que vous allez avoir besoin de matériel et croyez-moi, ça ne s’arrête pas à une simple ponceuse. Pensez aussi qu’un vrai espace de travail, du temps, de la patience et de l’huile de coude seront nécessaires! Mais en toute honnêteté, quelle satisfaction une fois terminé! Non seulement votre objet va prendre une certaine valeur (tout au moins à vos yeux), mais je reste persuadée qu’il apportera ce p’tit truc en plus à votre intérieur. Croyez-moi, vous vous en lasserez bien moins vite que les meubles du géant suédois*

*Je ne critique pas, j’ai également des meubles de la marque 😉


Un peu d’inspiration niveau déco, Voici le mur de mon hall d’entrée, où j’ai assemblé un lot de paniers. Coût : moins de 5 euro.

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